Si la Grande-Bretagne est l’un des rares pays européens où l’ostéopathie est reconnue à part entière, cette activité suscite encore des questions et des oppositions en France. Cela est notamment dû au développement important du nombre de praticiens sur le territoire français. Jusqu’alors, le manque d’encadrement officiel de la profession et les différences notoires des formations proposées en France n’arrangent rien. Cependant, depuis quelques années l’ostéopathie est sur la voie de la reconnaissance médicale, notamment grâce aux réformes de cette activité.
Reconnue officiellement en 2002, l’ostéopathie est aujourd’hui sur la voie de la reconnaissance médicale. La création d’un syndicat, le SFDO (le syndicat français des ostéopathes) ou encore l’association française des ostéopathes ont permis d’assurer la défense des droits, des intérêts des professionnels, la sécurité des patients… Le syndicat a notamment contribué à la législation de l’ostéopathie en France. Une profession qui était jusqu’alors méconnue et très peu encadrée. À la différence de la kinésithérapie qui se focalise seulement sur la douleur, l’ostéopathie envisage le corps dans son ensemble.Tout le corps est alors examiné : la consultation commence généralement par un interrogatoire permettant à l’ostéopathe de se faire une idée sur les différents points à lever qui auraient pu entrainer directement ou indirectement une douleur localisée. Au 1er janvier 2014, la démographie professionnelle ostéopathique est estimée à plus de 21 876 professionnels, soit environ 1 ostéopathe pour 3 374 habitants. 76 établissements forment plus de 2 500 professionnels par an.