Professionnel de la thérapie manuelle, l’ostéopathe animalier soigne non pas les humains, mais nos compagnons à quatre pattes en tout genre : chevaux, chiens, chats…
Plan de l'article
- 1 Ostéopathe pour animaux : un métier peu connu
- 2 Quelles sont les compétences requises pour devenir ostéopathe animalier ?
- 3 Quelle formation suivre pour devenir ostéopathe animalier ?
- 4 Quel est le salaire d’un ostéopathe pour animaux ?
- 5 Quelles sont les évolutions de carrière possibles pour un ostéopathe animalier ?
Ostéopathe pour animaux : un métier peu connu
Quand on pense aux personnes qui soignent les animaux, le vétérinaire arrive bien souvent en tête des réponses. Et pourtant ! Un autre professionnel, moins connu, agit pour soigner les pathologies animales : l’ostéopathe animalier.
S’il est assez simple de comprendre la douleur d’un humain, grâce à la parole, pour les animaux, cela semble être plus compliqué : elle n’est pas toujours perceptible par l’homme. C’est là qu’intervient l’ostéopathe animalier : grâce à un examen manuel qui lui permet d’établir un diagnostic, l’ostéopathe pour animaux va ensuite pratiquer diverses manipulations et palpations sur des animaux tels que le chien ou le cheval. Son objectif ? Il est le même que pour les humains : détendre un muscle endolori, soulager une articulation douloureuse ou encore guérir un mal chronique.
Quelles sont les compétences requises pour devenir ostéopathe animalier ?
Pour pouvoir exercer sa profession, l’ostéopathe pour animaux doit être :
- À l’écoute de l’animal : bien qu’ils ne puissent pas parler, les animaux expriment leurs maux par des comportements que l’ostéopathe doit perte en mesure d’identifier dès le premier coup d’œil.
- Expert en sciences du corps animalier : biologie, anatomie, neurologie et physiologie animale ne doivent avoir aucun secret pour l’ostéopathe animalier.
Quelle formation suivre pour devenir ostéopathe animalier ?
Certaines écoles d’ostéopathie se sont spécialisées en ostéopathie animale : on peut citer par exemple l’EFOA, l’ESAO ou encore l’EOA. Pour entrer dans une de ces écoles en première année, il vous suffira de posséder un baccalauréat (le bac scientifique est le plus adapté, car il apporte les connaissances nécessaires en maths, sciences naturelles, physique et chimie).
La formation ostéopathe animalier est un cursus d’études de 5 années, dont l’enseignement se spécialise au fur et à mesure. Le programme se compose de :
- 50 % de cours théoriques (biologie, physiologie, anatomie, chimie, comportement animal, etc.)
- 50 % de cours pratiques dans des situations réelles.
Sont également proposés de nombreux stages en cabinet d’ostéopathie animale et en clinique vétérinaire tout au long de la formation. À la fin de ces cinq années d’études, l’étudiant acquiert le diplôme d’ostéopathe animalier.
Il est toutefois possible de rejoindre cette formation après quelques années d’études en ostéopathie « humaine » ou en étant déjà ostéopathe : dans ce cas-là, la formation en ostéopathie animale sera plus courte que pour les non-professionnels.
Pour choisir votre école, mieux vaut se renseigner sur les certifications qu’elle possède : ses formations sont-elles inscrites dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles ?
Quel est le salaire d’un ostéopathe pour animaux ?
Le salaire de l’ostéopathe animalier varie en fonction du nombre et du genre de consultations effectuées, de la région, et du type d’animal : une visite peut s’élever de 50 à 100 euros.
La notoriété de l’ostéopathe pour animaux influe également beaucoup sur le tarif des consultations.
Quelles sont les évolutions de carrière possibles pour un ostéopathe animalier ?
L’ostéopathe animalier peut, après quelques années expériences et le développement de sa renommée, se spécialiser dans le soin d’une espèce animale en particulier : l’ostéopathie équine et l’ostéopathie canine sont les deux activités les plus répandues dans ce secteur.
S’il travaillait jusque-là en tant que salarié dans un cabinet d’ostéopathie animale, l’ostéopathe pour animaux peut également décider de s’installer à son compte (cela est d’ailleurs possible dès que l’étudiant obtient son diplôme).